lundi 28 août 2017

Pape François au cardinal Simoni : « Allez à Medjugorje. Répandre la bonne Nouvelle! »


14 JUIN 2017
Le Cardinal Ernest Simoni à Medjugorje 

(texte en français blog chere Gospa)





Hier, le Cardinal albanais Ernest Simoni a concélébré la Messe Internationale du soir, à Medjugorje. Avant la bénédiction finale, il a dit quelques mots à l'assemblée, en italien. Le Cardinal Simoni a été créé Cardinal par le Pape François en 2016.

https://www.facebook.com/medjugorjeetlagospa/posts/1766063376977370

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Dans son homélie, donnée à la sainte messe, le 3 Août, 2017 
donnée au Festival de la Jeunesse Medjugorje 
 le cardinal a déclaré:




CARDINAL SIMONI




Je lui ai dit,

 « Votre sainteté, ici les gens qui viennent veulent rencontrer Jésus, le rencontrer. Je voudrais entendre votre parole. La Parole du Christ de vos lèvres. Jusqu'à hier, j'étais un prêtre ordinaire de l'Albanie. Mais aujourd'hui, dans cette position que vous m'avez donné , 

Sainteté, puis-je témoigner devant le peuple de Medjugorje? 




Je vous demande, en tant que Vicaire du Christ sur la terre « .

Sa réponse, avec une grande joie, il me dit

: « Allez à Medjugorje. Répandre la bonne Nouvelle! »



QUI EST ERNEST SIMONI ?

9 octobre 2016

RADIO MARIA
Parmi les nouveaux cardinaux annoncés par le pape François il y a don Ernest Simoni Troshani
Don Ernest est un prêtre albanais qui a subi la persécution du régime communiste et a offert un émouvant témoignage pendant le voyage de Pape François en Albanie.

Au cours de ses voyages en Italie pour visiter les communautés albanais, don Ernest est venu plusieurs fois à nous rendre visite dans les locaux de Radio Maria, pour concelebrer la messe ensemble avec Père Livio.



Par une décision rarissime, le pape a décidé de créer cardinal, samedi 19 novembre, ce prêtre inclassable de 88 ans qui a enduré pendant trente ans le régime de terreur communiste en Albanie, mais reste un apôtre inlassable de la réconciliation et du pardon.




Né en 1928 de parents pauvres descendus à la ville par nécessité, Ernest Simoni entre très tôt chez les franciscains. 

En 1948, alors que la terreur bat son plein, les religieux sont tous fusillés, les novices expulsés et le couvent transformé en lieu de torture.

Jugé encore « récupérable » par le régime, Ernest est envoyé comme enseignant dans les montagnes. L’Albanie entame alors une longue nuit. Quarante années, durant lesquelles Ernest gardera les yeux grands ouverts.

Auprès de ces populations isolées qui échappent depuis toujours au contrôle de Tirana, le jeune « enseignant » effectue un vrai travail de missionnaire. Malgré la pression du service militaire,

il achève clandestinement ses études de théologie et est ordonné prêtre à Shkodër, en 1956.

La répression se déchaîne alors contre les prêtres et les intellectuels catholiques, mais aussi contre les musulmans. En témoignent les graffitis – des dessins d’églises et de mosquées – encore visibles dans les cellules de la sinistre « Sigurimi », la police secrète, dont le bâtiment abrite aujourd’hui un couvent de sœurs clarisses. Par obéissance à son évêque, Ernest renonce à la vie franciscaine et devient prêtre diocésain.



« Je descendais à la mine comme un boxeur monte sur le ring »

Son bras de fer avec la dictature commence vraiment en 1963. Le soir de Noël, cette année-là, il est arrêté et jeté en cellule d’isolement. Son forfait ? « Avoir célébré trois messes, insiste-t-il, trois messes à l’intention du président Kennedy dans les jours qui ont suivi son assassinat. C’était un catholique… »

« Je célébrais la messe tous les jours, par cœur, en latin, me servant de ce que j’avais sous la main. Je cuisais l’hostie en cachette sur de petits réchauds à pétrole dont nous disposions pour notre travail. Si je ne pouvais pas les utiliser je mettais de côté un peu de bois sec et faisais un petit feu.

 Je remplaçais le vin par du jus que je faisais en pressant des grains de raisin. Et en hiver j’utilisais les petites fioles de vin que ma famille m’apportait ». Et il devient même le père spirituel de nombreux détenus. Il savait qu’il risquait sa vie, mais répétait inlassablement : « Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien ». 
https://fr.aleteia.org/2016/10/10/un-martyr-albanais-bientot-cardinal/


D’abord condamné à mort, le jeune prêtre écope finalement de vingt-cinq ans de travaux forcés. C’est au fond de la mine de chrome de Spaçi, fleuron concentrationnaire du régime, qu’il pousse au maximum ses limites physiques et spirituelles.

« J’y descendais comme un boxeur monte sur le ring, prêt à encaisser tous les coups, me répétant en boucle les paroles de Jésus : n’ayez pas peur ! Je récitais aussi le rosaire tous les jours. Certains croyaient que j’étais fou en me voyant parler tout seul… »

C’est la clé de son endurance. Celle que Don Ernest livre aujourd’hui encore dans toutes ses homélies, à ceux qui viennent le voir, aux jeunes Albanais en quête de repères. « Priez, priez sans interruption. C’est ce que Jésus nous a demandé à Gethsémani. Car seul son amour est grand et continue de s’étendre dans le monde. Tout le reste s’en ira sous une pelletée de terre. »

La foi des catacombes

Avec les années, Don Ernest devient un père spirituel pour de nombreux détenus. Quand il juge les conditions favorables, il prend le risque énorme de célébrer la messe au milieu d’eux. « Même des musulmans y assistaient parce qu’ils disaient ressentir la présence de Dieu à ce moment-là. »

Faussement accusé d’avoir fomenté une révolte, il est de nouveau condamné à mort en 1973. Il en réchappe cette fois grâce aux témoignages de prisonniers. Finalement libéré en 1981, le prêtre n’en reste pas moins considéré comme un « ennemi du peuple ». Pour l’exemple, il est contraint de travailler dans les égouts de Shkodër jusqu’à la fin du régime, en 1991.


Témoin infatigable de cette foi des catacombes, célébrée le 5 novembre dernier avec la béatification de 38 martyrs albanais dans la cathédrale de Shkodër, l’ancien détenu déteste pour autant se donner en spectacle. Une journaliste de la télévision italienne en a fait les frais, détaillant par le menu, à une heure de grande écoute, les tortures qu’il refusait lui-même d’évoquer. « Où était Dieu, Don Ernest, dans ces moments-là ? » « Et où pensez-vous qu’il était quand son propre Fils se faisait crucifier ? », lui a simplement répondu le prêtre, provoquant un silence gêné sur le plateau.

De l’énergie, le vieux serviteur en a bien besoin. Levé tous les jours à l’aube, il marche, célèbre, confesse, visite les malades, bénit les maisons et récite l’office des morts sur demande, où qu’il se trouve. L’après-midi, ce sont les prières au téléphone avec les communautés albanaises de Berlin, Londres, New York… Sans compter les séances d’exorcisme à distance. Depuis la chute du régime, il a aussi aidé une soixantaine de familles des montagnes, prises dans l’engrenage meurtrier des vendettas, à se réconcilier






Puis le prêtre-cardinal continuera comme avant, remisant au placard l’habit rouge sur mesure que lui a offert l’archevêque de Florence. Rouge comme le sang des martyrs. « Éminence, avez-vous pardonné à vos bourreaux ? » Don Ernest se penche doucement vers l’avant, comme pour confier un secret. Son regard semble s’éclaircir encore. « Dès le premier instant… »

http://www.la-croix.com/Religion/Pape/Don-Ernest-Simoni-cardinal-rouge-sang-2016-11-18-1200804076


SOURCES
http://medjugorjetuttiigiorni.blogspot.fr/2017/06/la-madonna-lo-ha-aiutato-e-ieri-di-lei.html


In his homily, given at Holy Mass, August 3, 2017 in Medjugorje the Cardinal said: 

Again God has directed me by his glory and the benefit of people. God has so honored me and rewarded me that I am able to be here with you. Often times I am invited to proclaim the good news. I am very happy and I feel that heaven is open above this place and the angels descend upon this place, that they rejoice with us at this great meeting, because you are all at this meeting with the Lord!


It is a joy for us to participate in the presence of the living Lord Jesus Christ. At the beginning I asked the Pope. As the Church teaches us always, we must be in union with the head of this Church. I greatly desired that I would be here as a priest. To celebrate Holy Mass here in Medjugorje. His Holiness, Pope Francesco, I would say another St. Francis, a great heart, a man of the Church. I said to him,

 "Holiness, here people come who want to meet Jesus, to encounter Him. I would like to hear your word. The Word of Christ from your lips. Until yesterday, I was an ordinary priest from Albania. But today in this position that you have given to me, Holiness, may I witness before the people of Medjugorje? I ask you, as the Vicar of Christ on earth." 

His word, with great joy He said to me, "Go to Medjugorje. Spread the Good News!"



SOURCES

http://myemail.constantcontact.com/August-4--2017-Reflection---The-witness-of-Cardinal-Ernest-Simoni.html?soid=1101545887070&aid=YD38_xDa2Gc


http://www.katholisches.info/2017/08/kardinal-simoni-papst-franziskus-habe-meinung-zu-medjugorje-geaendert/

https://www.facebook.com/280910222040916/photos/a.281729935292278.1073741830.280910222040916/1062282677236996/?type=3&theater


https://fr.aleteia.org/2016/10/10/un-martyr-albanais-bientot-cardinal/